15 mai 2016

Écrit par Arnaud Marcilly, Directeur Associé

La Chine, nouvelle pépite de la high tech ?

 

Thinkmarket s’est rendu en voyage d’étude en Chine et a pu assister à l’inauguration du CES Asia qui s’est tenu à Shanghai les entre les 11 et 13 mai 2016.

Le C.E.S (Consumer Electronic Show) est un immense salon américain vieux cinquante ans. Tous les ans en janvier à Las Vegas, c’est le gigantisme américain qui s’installe dans une grand-messe rassemblant près de 200000 visiteurs, venus de 80% des pays du monde, et qui parcourent des surfaces d’exposition représentant plus de 35 terrains de football. A l’origine concentré sur l’électronique grand public, aujourd’hui toute la planète vient y découvrir les nouveautés technologiques et des objets connectés de toutes sortes.

 

Un nouveau barycentre de l’innovation

 

A Shanghai, un premier opus du C.E.S. a eu lieu l’an passé sous forme de test. Transformé. Une deuxième édition, deux fois plus importante a été organisée en 2016 et la Chine ambitionne même de dépasser en affluence et en exposants le C.E.S. de Vegas d’ici à 2019.

 

Le must des innovations technos pourrait bien désormais se concentrer dans un pays connu jusqu’à présent pour produire les produits des autres. Le C.E.S. de Shanghai et son ambition de développement sont aujourd’hui le symbole fort de la montée en puissance de la Chine et du déplacement du barycentre de l’innovation auquel on peut s’attendre.

 

La loi des grands nombres

 

Oui, la chine est un géant. Elle souhaite devenir numéro 1 dans tous les domaines, et le high-tech n’échappe pas à la règle.

 

Sa puissance est bien entendu démographique : 1 300 millions d’individus ! Les chiffres sont étourdissants. En 2015, selon la Fevad, la Chine comptait 500 millions d’acheteurs en ligne, générant 590 milliards de dollars de revenu.

 

Au-delà des chiffres bruts et assez impalpables, c’est tout simplement deux fois la taille du marché Européen et près de 40% du marché mondial du e-commerce. Par internet passe en Chine 10% du commerce total. C’est dire di par la démographie ou les usages le potentiel de croissance reste encore élevé.

Enfin, au dernier trimestre 2015, c’est 40% des actes d’achat qui étaient initiés depuis un mobile. Tout simplement hors normes.

 

Un écosystème à maîtriser

 

Cette puissance, la Chine la construite en faisant des choix volontaristes. Cloisonner le secteur internet (pour ne pas dire le fermer totalement) afin de faire émerger des champions locaux est une stratégie qui a coûté beaucoup à certains (par exemple le retrait d’ebay du marché).

 

Elle a permis de faire émerger des géants, comme les plateformes ecommerce Alibaba, l’acteur de covoiturage et de VTC Didi ou encore WeChat, qui agrège fonctions de messaging, boutiques marchandes et paiement sans contact.

 

Ce dernier exemple est singulier pour mesurer à quel point, à partir de modèles reproduits d’ailleurs, la Chine est capable d’innover et de créer de nouveaux usages. Dès lors, il est important de considérer cette zone dans les benchmarks à réaliser. En Asie, il est traditionnel d’observer le Japon ou la Corée du Sud, longtemps des références très avancées.

La réalité est qu’aujourd’hui la Chine recèle pour nous de très nombreuses opportunités pour aller sourcer de la technologie. Mais comment aborder cet écosystème ? Quels partenariats nouer ? Qu’en attendre ?

 

Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans notre offre « Ecosystem Master », qui nous permet notamment d’accompagner nos clients dans leurs démarches de qualification des opportunités partenariales.

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