5 décembre 2016

Écrit par Josselin Grouas, Consultant

Valorisation des technologies les plus innovantes – Réalités Virtuelle et Augmentée

Dans le contexte de « transformation digitale » que l’on observe aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités, nombreuses sont les entreprises qui s’intéressent à l’utilisation des technologies de réalité augmentée (AR) et virtuelle (VR). A juste titre ?

 

Les parties prenantes du développement de la Réalité Virtuelle
A priori, quelques (rares) secteurs peuvent justifier, en termes de retours sur investissement, de se lancer corps et âme dans l’exploitation de ces technologies. On pense par exemple aux producteurs de contenus vidéo ou vidéo-ludiques. Les masques du type de l’Oculus Rift permettent de se projeter dans un environnement immersif, totalement indépendant de l’endroit où l’on se trouve physiquement. On parle alors de Réalité Virtuelle, ou « VR ». L’apport en terme d’expérience est réel. L’industrie du jeu vidéo ne s’y est pas trompée : on compte déjà plus de 500 jeux disponibles en VR sur la plateforme de téléchargement Steam (via les masques Oculus Rift ou HTC Vive). Ces entreprises sont capables de générer le besoin en proposant des expériences plus immersives et de meilleure qualité.

 

Le potentiel de la Réalité Augmentée

En parallèle, il existe des activités qui vont directement utiliser ces technologies pour améliorer leurs performances. L’industrie et la santé en font partie. Les Google Glass pourraient permettre à un chirurgien une assistance en cours d’opération, en affichant des informations relatives à ce qu’il voit. L’utilisation de Google Glass correspond à de la Réalité Augmentée, ou « AR ».

 

Recentrer l’innovation sur son cœur de métier
En revanche, pour beaucoup d’autres secteurs de services – grande distribution, tourisme, e-commerce, transports – l’intérêt de ces technologies sera moins flagrant.
Investissement inutile alors ? Pas forcément, puisque l’usage va certainement se développer, et que certaines applications d’AR/VR sont utilisables avec des terminaux très répandus : les smartphones. On pourra alors imaginer tout une flopée de nouveaux services et fonctionnalités à coûts contrôlés : visite 360° d’un nouveau point de vente, campagnes promotionnelles, optimisation de la logistique… Tout en cultivant l’image d’une entreprise à la pointe de l’innovation.

En conclusion, si les intérêts sont réels, les entreprises du secteur des services devraient, d’une manière générale, laisser les spécialistes de ces technologies innovantes développer les nouveaux usages (et les taux d’équipement) ; et se concentrer sur leur propre innovation en recherchant de nouveaux types de services évolués en lien avec ces technologies. Cette citation de S. Jobs s’applique particulièrement au secteur : « You have to start with the customer experience and work backwards to the technology. You can’t start with the technology, and figure out where you’re going to try to sell it ».
Traduction : « Vous devez partir de l’expérience client, puis réfléchir à la technologie nécessaire. Vous ne pouvez pas partir de la technologie et ensuite chercher comment vous allez bien pouvoir la vendre »

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